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TPE PNNS

25 janvier 2010

Sources

Internet :

http://www.inpes.sante.fr

http://www.mangerbouger.fr

http://www.doctissimo.fr

http://www.la-cuisine-collective.fr

http://www.produits-laitiers.com

http://www.santé.gouv.fr

http://www.engagementnutrition.com

Enfin, nous tenions à remercier Mme RENE-DEBORD Laurence, diététicienne pour l'aide et le soutien qu'elle nous a apporté tout au long de notre travail.

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24 janvier 2010

Conclusion

Pour finir, nous pouvons dire que les actions menées par le PNNS portent peu à peu leur fruit, mais que le travail reste long et fastidieux pour voir des résultats sur le long terme. De plus, nous pouvons nous demander si à l'avenir il n'y aura pas un certain essoufflement de cette action de part la banalité qui entre dans les esprits et le désinterêt de la société au sujet de la question de l'alimentation.

23 janvier 2010

Recommandations et investissement du PNNS

Les principaux repères de consommation sont : les fruits et légumes ; la viande, le poisson ou les œufs ; les féculents ; les produits laitiers ; les matières grasses ; les produits sucrés et pour finir le sel.

   Il faut consommer au minimum cinq fruits et légumes par jour, à chaque repas. Ils peuvent être cuits, crus, natures ou préparés, mais aussi surgelés, en conserve, ou bien évidemment frais. Les fruits, eux, peuvent être en plus pressés, ou alors il faut boire un demi-verre de jus de fruits « sans sucre ajouté » : soit au petit déjeuner ou bien alors au goûter. Ils nous sont très importants parce qu'ils sont riches en vitamines, en minéraux et en fibres, peu riche en calories et leur effet a été démontré comme favorable à notre santé. Ils interviennent dans la prévention des maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires, ou encore l'obésité, le diabète...

   Il faut absolument penser à varier les choix des fruits et légumes, afin de ne pas en dégoûter les enfants, puis les présenter sous formes originales aiderait peut-être à mieux le faire accepter par eux-même. Exemple pour les fruits, les mettre en brochettes, ou alors les mettre à picorer dans un petit saladier, coupés en morceaux.  Et pour les légumes, en crudités, salades, soupes, gratins et autres... de multitudes de solutions existent. Ils sont disponibles en toute saison, et constituent l'élément premier de notre bonne alimentation. Ils ont des effets protecteurs contre les maladies chroniques et des vertus de longévité.


                             fruits                   l_gumes


  Ce sont la viande, le poisson ou les oeufs qui apportent des protéines d'une excellente qualité, autant que la viande et le poisson apportent eux, en plus, du fer. Il faut en manger en quantité inférieure à celle de l'accompagnement, et au repas du midi ou du soir, ou alors dans les deux, mais à portion plus réduite. Un apport de protéines n'est pas souhaitable du tout. Toute viande est bonne à manger, mais en favorisant les morceaux les moins gras (exemple: le poulet sans la peau...). Quand au poisson, il faut en consommer au moins deux fois par semaine, sans ici oublier les poissons gras, qui peuvent avoir des effets protecteurs sur la santé (saumon, maquereau, sardine...). Tout ceci en variant bien évidemment. On ne devrait en consommer qu'une à deux fois par jour.

   La charcuterie est à éviter, donc il ne faut en manger pas trop souvent parce que ces aliments (bacon, saucisson...) sont riches en graisse. Il vaut mieux privilégier les tranches de dinde ou le jambon blanc qui sont, eux, moins gras.


                            50g de viande = 50g de poisson = 1 oeuf = 50g de jambon





                                                                       viande__poisson_et_oeuf


Les féculents nous sont importants parce qu'ils nous apportent des glucides complexes (amidon) et aident au bon fonctionnement des muscles et de notre cerveau. Les féculents fournissent une énergie, qui se libère progressivement dans le corps. Le fait d'en consommer aide à attendre le repas suivant, sans avoir une sensation de faim, et permet donc de limiter les grignotages. Il est nécessaire d'en consommer à chaque repas, en quantités adaptées et en fonction de son activité physique. Le pain, quand à lui, peut faire partie de chaque repas. Il faut savoir qu'en quantités raisonnables, ceux-ci ne font pas grossir, mais c'est souvent leurs accompagnements, voir même leur préparation qui risque d'augmenter leur apport en calories (sauces grasses...). Ce sont des aliments que en général tous le monde aime.




                                                f_culents



    

  Il faudrait  consommer 3 produits laitiers  par jour. Parmi eux, on a le lait, les yaourts, le fromage blanc...

          Ils nous sont indispensables à notre croissance et à notre bonne minéralisation des os. Ils constituent la principale source de calcium de l'alimentation, en plus de cela, ils donnent un apport en protéines. Peu importe qu'ils soient écrémés, demi-écrémés ou entiers, ils apportent autant de calcium, mais la quantité de matières grasses, elle, change. Il faudrait les alterner, pour obtenir un bon compromis entre le calcium et ces matières grasses. La plupart de ces produits sont faits à base de lait de vache, certains d'entre eux sont faits à base de soja mais ils apportent beaucoup moins de calcium. Sur le plan nutritionnel, le lait de vache est meilleur. Aussi important, la vitamine D aide à la fixation du calcium sur les os, et est principalement, produite par la peau, sous l'action des rayons du soleil. Il faut également savoir que les produits laitiers sont pleins de « faux amis », puisque certains produits ne contiennent que très peu de calcium et sont malheureusement souvent riches en sel, graisse ou sucre. (ex : crème fraîche, beurre, fromage dit à pâte « dure », desserts lactés (flans...)).

                   Une quantité équivalente de calcium (d'environ 200g.) est apportée par :


1 verre moyen de lait de vache OU 1 yaourt nature OU 20g de fromage de type emmental OU 3 petits suisses OU 50g de camembert




                         laitiers                   lait



             Les matières grasses  nous sont indispensables mais à quantités très modérées, il faut donc bien sûre en limiter la consommation au quotidien. Elles proviennent soit d'origines animales (mayonnaise, huile...) ou alors d'origines végétales (beurre, crème fraîche, graisse d'oie...). Celles qu'il faut privilégier sont plutôt d'origines végétales, et donc il vaut mieux limiter celles d'origines animales. On doit faire attention pour ne pas dépasser un quantité qui serait dite de raisonnable, et voir que dans la sauce, le beurre et autres il y en a, malheureusement, à grande quantité.

   Alterner la préparation en sauce, ou le mode de cuisson en papillote, rôti ou grillé, pour le poisson et la viande. Et pour encore plus limiter leur consommation, regarder les étiquettes des plats préparés parce qu'ils risquent de contenir un nombre important de graisses. Et le fait de peu en consommer permet de limiter les risques de maladies cardiovasculaires ou plus répandu celui de prise de poids, souvent rapide.



                            1 grande part de frites = 2 cuillères à soupe d'huile





                                                  grasses



   Les produits sucrés sont généralement : le sucre, les boissons sucrées, les crèmes desserts, les pâtisseries, les confiseries, les sodas, les crèmes glacées...

Lorsque l'on a systématiquement une absence régulière de brossage des dents, les produits sucrées contribuent à la formation de caries dentaires, et sont, en plus de cela, très caloriques. Si ils sont pris en quantités importantes, ils peuvent contribuer au développement d'une obésité, et d'autres maladies à l'âge adulte. Mais si ils sont consommés en quantités raisonnables, et bien entendu de temps en temps, ils sont compatibles avec un bon état nutritionnel. Il faut donc les consommer avec modération. Il vaut mieux privilégier la prise d'un fruit que d'un produit sucré si jamais on a encore faim après avoir terminé son repas. On doit donc toujours faire attention à ces divers produits sucrés, qui peuvent avoir de sérieux effets négatifs sur notre santé.


                 1 barre de chocolat standard = 5 morceaux de sucres + 1 cuillère à café d'huile



                                                            produits



Le sodium, contenu dans le sel, joue un rôle important dans notre organisme. C'est également lui qui aide l'eau à bien se répartir dans notre corps, et à réguler la pression et le volume sanguin. Il est aussi essentiel au bon fonctionnement des muscles, du cœur et également au bon cheminement de l'influx nerveux. Mais une consommation trop importante a des effets négatifs sur notre santé : elle entraîne une augmentation de la tension artérielle, et du coup, sur le long terme, des risques de maladies cardiovasculaires. A partir de l'âge de 40 ans, environ la moitié de la population souffre d'hypertension artérielle. Le sel peut également aggraver certains problèmes de santé, comme l'ostéoporose (maladie qui réduit la masse et la densité des os, on peut aussi observer des changements dans l'architecture de l'os) ou encore la rétention d'eau.

   En moyenne, nous en consommons entre 8 à 9 g par jour, alors que l'on devrait en consommer que 5 à 6 g, c'est une quantité suffisante. On distingue deux sources de sel : le sel visible et le sel dit « caché ». Le sel visible est celui que l'on rajoute nous même dans nos plats, mais ne représente qu'une faible consommation (10 à 20 %) de notre consommation quotidienne. Le sel dit « caché » est présent à l'état naturel dans les produits, ou bien alors ajouté lors de leur fabrication. On en trouve dans beaucoup de produits comme plus principalement le pain, les fromages, les charcuteries, les condiments (moutarde, bouillon...) ou encore dans les plats cuisinés, soupes, viennoiseries, biscuits, jus de légumes... : c'est la principale source de sel dans notre alimentation (environ 80%).

                     1 g de sel est présent dans :

                • une rondelle de saucisson

                • le tiers d'un sandwich

                • une poignée de biscuits apéritifs ou alors de chips

                • une part de pizza

                • 4 tranches de pain

                • un bol de soupe

    sel

           Quelques chiffres ...

    Toutes ces consommations nous sont indispensables pour vivre, mais il n'est pas toujours facile de les respecter, mais il faut veiller à ne pas trop souvent ne pas essayer de les respecter, parce que cela entraîne de multiples maladies comme l'obésité, où pour les enfants la probabilité de garder et de conserver son obésité à l'âge adulte se situe entre 20 et 50%, mais et encore plus élevée si l'on parle d'adolescents au lieu d'enfants, puisque cette probabilité s'élèverait entre 50 et 70% à l'âge adulte.

      Quand aux autres maladies liées à la nutrition et à l'alimentation aujourd'hui, les plus répandues sont :


  • Près d'un adulte sur cinq présente une cholestérolémie supérieure ou égale à 2,50 g/l.

  • Plus de 80% des diabètes sont liés à des surcharges et/ou à des déséquilibres nutritionnels, mais ils représentent, les diabétiques, entre 2 et 2,5% de la population générale.

  • Les maladies cardiovasculaires (infarctus, accidents vasculaires cérébraux...)sont la première cause de mortalité en France, et représentent 32% des décès.

  • L'ostéoporose, entraînant une fragilité osseuse et exposant tout individu à un risque de fractures quelconques (mais surtout celle du col du fémur), concernerait 10% des femmes à 50 ans ; 20% à 60 ans et 40% à 75ans.

  • Les tumeurs malignes représentent 29% des décès chez l'homme et 23% chez la femme.

  • Certains obèses, souffriraient de problème de ce que l'on appelle les apnées du sommeil (pause respiratoire de cinq à dix secondes), et seraient entre 20 et 30%, ou un quart des sujets d'obèses.

                                               Les boissons

                   Une seule boisson est indispensable. Laquelle ? L'eau bien sûr.

     Petite leçon d’anatomie:

   Notre corps est composé d'environ 60% d’eau. Chaque jour, nous éliminons 2,5 litres de cette eau par les urines, la transpiration, la respiration (hors pratique sportive qui augmente parfois beaucoup cette transpiration). Pour assurer le bon fonctionnement de notre organisme, nous devons compenser ces pertes d’eau. L'eau permet d'éliminer les déchets de l'organisme, de maintenir la température du corps la plus constante possible...

   L’alimentation (fruits et légumes surtout) nous apporte chaque jour environ un litre d’eau… Le reste doit être apporté par la boisson. C’est pour cette raison que l’on recommande de boire de l’eau à volonté.



      L’eau, comment ?:

   C’est tout le temps, à tous moments de la journée. C’est la seule boisson indispensable, surtout à table. La qualité de l’eau du robinet est très souvent contrôlée en France et ne pose aucun problème pour la santé. Elle est même suffisante pour nous la protéger. Elle peut donc être bu tous les jours sans aucunes inquiétudes, sauf indications ou alertes des pouvoirs publiques.

   L'eau est la boisson vraiment indispensable au cours d'une journée, surtout avec celles qui contiennent des efforts physiques. En plus de cela, c'est la moins chère, comparée au boissons sucrées. Il existe des eaux riches en calcium mais pauvres en sodium (sel) : évidemment, pour le savoir, il faut regarder sur les diverses étiquettes.

                                eaux                   goutte_d_eau

      Ils trouvent l’eau trop fade ?:

   Donnez-lui du goût avec un petit peu de jus d’orange, de citron, ou encore une feuille de menthe. Ou encore essayez de l'eau gazeuse, ou bien même de lui faire goûter une tisane, et petit à petit, il va se réhabituer à boire de l'eau, pendant les repas et également entre ceux-là. On peut aussi boire de l'eau dans les différents potages, bien sûre en privilégiant les moins gras et les moins salés, si vous les prenez dans le commerce. Voilà quelques moyens pour faire boire de l'eau aux enfants.


Ils aiment les boissons sucrées ?:

   Ces boissons apportent de l’eau bien sûr, mais aussi et surtout du sucre. Une canette de soda par exemple contient l’équivalent de 6 morceaux de sucre ! Là encore, il ne s’agit pas de s’en priver bien sûr, mais de savoir être raisonnable et de n’en consommer que de temps en temps.

   Sinon, pensez à privilégier les jus de fruits sans sucre ajouté (ou les jus de fruits frais). Ils apportent des vitamines, des fibres et peu de sucre. Un petit verre pour l’un des cinq fruits et légumes d’accord, mais pas plus car ils ne peuvent absolument pas remplacer systématiquement les fruits et légumes entiers. Ce n’est, en revanche, pas le cas des jus d’orange à base de fruits, comme les nectars par exemple, qui contiennent beaucoup de sucre. Ils n'apportent rien d'utile à la santé, et en règle générale, il vaut mieux les garder pour des occasions exceptionnelles.

   Les principales boissons sucrées sont les sirops, les sodas, les nectars, les boissons à base de jus de fruits... Ce sont elles qui contiennent le plus de sucre, apportent énormément de calories et surtout, ne calme pas la soif. Il ne faut pas en boire au cours des repas, l'eau suffit.

                             1 canette de soda normale = 6 morceaux de sucres



                                                       boissons_sucr_es

      Et le light alors ?:

   Les boissons light contiennent moins de sucre et sont effectivement moins caloriques. Mais attention, le sucre a été remplacé par un édulcorant, qui a l’inconvénient d’entretenir l’attirance pour le sucré et donc de leurs donner envie de manger sucré !



    L'eau à volonté :

   Il ne faut évidemment pas attendre d'avoir soif pour boire, car la sentiment de soif est un signal d'alarme tardif, car cette sensation de soif apparaît lorsque l'organisme est déjà en manque d'eau. Il est d'ailleurs recommandé de boire 1,5 litre à 2 litres d'eau par jour, et de notre bonne hydratation va dépendre notre vitalité, notre teint, notre bien être...

                                         L'activité physique

    En l’absence d’études suffisamment longues, les chercheurs ne disposent pas chez l’enfant de données permettant d’établir avec précision la quantité et le type d’activité physique nécessaires à un effet positif sur la santé immédiate et future des jeunes.

      Il avait initialement été proposé d’utiliser les mêmes recommandations que celles destinées aux adultes (soit au moins 30 minutes par jour d’activité d’intensité modérée). Les experts de deux conférences de consensus récentes s’accordent aujourd’hui pour dire que ceci n’est probablement pas suffisant, et que les enfants devraient de plus "pratiquer, trois fois par semaine minimum, des activités physiques d'intensité plus élevée pendat aumoins vingt minutes par séance, sous forme d'activités physiques individuelles ou de sports collectifs et pour les adolescents d'entraînement musculaire avec résistance (de type musculation)". Dans l’une des conférences, les experts ajoutent qu’un minimum de 60 minutes (et non 30 minutes) par jour d’activités physiques d’intensité modérée ou plus élevée est souhaitable chez les jeunes, sous forme de sports, de jeux ou d’activités de la vie quotidienne.

    Dans les deux cas les experts ont tenu à mettre en avant le fait que la promotion d’un mode de vie physiquement actif doit être l’affaire de tous (famille, éducateurs physiques, écoles, centres médico-sportifs, collectivités…).

    D’une façon générale, quel que soit l’âge et le pays, le niveau d’activité physique des garçons est plus élevé que celui des filles. En Europe, la majorité des enfants en bas âge « accumulent » l’équivalent de 30 minutes d’activité physique modérée par jour, puis l’activité physique décline avec l’âge, notamment à l’adolescence pour atteindre progressivement les chiffres observés chez l’adulte. En revanche, un grand nombre de jeunes ne pratiquent pas aujourd’hui l’équivalent de deux à trois séances de 20 minutes d’activité physique d’intensité modérée ou intense par semaines.

     Exemples d’activités physiques :

Intensité Exemples d’activités

Faible Marche lente (4 km/h).

Pétanque, billard, bowling, frisbee, voile, golf, volley-ball, tennis de table (en dehors de la compétition). 45 minutes

Modérée Marche rapide (6 km/h).

Jardinage léger, ramassage de feuilles, port de charges de quelques kg.

Vélo ou natation pour le « plaisir », aqua-gym, ski alpin. 30 minutes

Élevée Marche en côte, randonnée en moyenne montagne.

Déménager un appartement ou autre.

Jogging (10 km/h), VTT, natation « rapide », saut à la corde, football, basket-ball, sports de combat, tennis (en simple), squash. 20 minutes

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27 septembre 2009

Moyens de communications du PNNS et de ses principaux acteurs.

             Ces dernières dizaines d'années ont vues l'apparition de modes de vie de plus en plus sédentaires, notamment du fait de certains loisirs (télévision, jeux vidéo,...) et du développement des moyens de transports. En parallèle les habitudes alimentaires ont été transformées, et globalement la densité énergétiques de l'alimentation est trop élevée. Ces évolutions ont conduit à des déséquilibres nutritionnels qui ont un effet immédiat sur la santé.

La grande distribution, acteur primaire entre la population et les professionnels de l'agro-alimentaire a elle aussi un rôle primordial a jouer dans la transformation du mode de vie de la population.

Fidèle aux grands principes du Programme National Nutrition Santé telle la promotion de la pratique d'une activité physique, Intermarché était partenaire du Marathon du Grand Toulouse le 28 octobre 2007. Au programme de ce marathon : suivi nutritionnel des marathoniens, conseils de nutritionnistes sur le stand Défi Mousquetaires, distribution de guides et affiches du PNNS, expositions sur les repères de consommation du PNNS, jeux pour enfants, distribution de 75 000 bouteilles d'eau, 6 tonnes de fruits et 36 000 barres de céréales…

En 2008, certaines entreprises ont compris leur importance dans l'action du PNNS et ont répondu favorablement en annonçant qu’elles retiraient leur publicité des programmes télévisés pour enfants (Orangina-Schweppes, Coca-Cola, Mac Donalds,...) et une grande enseigne a fait part de son engagement de retirer les confiseries au niveau des caisses (Les magasins Leclerc).

Dans une société favorisant la libre entreprise, et où les industriels ne souhaitent pas de textes contraignants, mais sans leur engagement, à terme, l'Etat devra définir des règles. C'est le cas dans deux pays européens : en Suède, une loi de 1996 prévoit une interdiction totale de publicité avant, pendant et après les émissions destinées aux moins de 12 ans. En Grande-Bretagne, il existe une interdiction de publicité pour les produits aux taux élevés en sucre, sel et graisse aux programmes destinés aux moins de 16 ans ou pour lesquels au moins 20% des spectateurs sont des enfants.

Depuis quelques années, l'augmentation du sur-poids et de l'obésité chez les enfants et les adolescents est devenue un problème majeur dont les causes relèvent des évolutions de la société. Entre la famille, et la société, l'institution qui se situe dans l'environnement immédiat de l'enfant ou adolescent et peut agir à court terme sur ses habitudes alimentaires, mais aussi sur celles de l'adulte qu'il deviendra est l'école.

Depuis le 1er septembre 2005, les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires sont interdits dans les établissements scolaires, et les collations matinales ont été répertoriées de non systématiques, celles ci "perturbent le rythme" alimentaire de l'enfant selon une circulaire de mars 2004. De plus, l'installation de fontaines à eau dans les établissements se doit d'être développée, afin de proposer une boisson non calorique et gratuite aux élèves.

La scolarité a donc un rôle important dans la socialisation et l'éducation des individus, c'est pourquoi le PNNS s'axe aussi sur ce point par le biais d'une éducation alimentaire. Dans le cadre de la politique de santé des élèves, une circulaire de décembre 2003 relative à "la santé des élèves : programme quinquennal de prévention et d'éducation", on remarque que l'éducation à la nutrition et la prévention des problèmes de sur-poids et d'obésité a une place acquis une prépondérante, qui a nécessité un réel investissement avec les différents ministères concernés.
La politique nutritionnelle à l'école concerne plusieurs domaines d'intervention qui sont développés dans des fiches spécifiques tel que : la nutrition dans les programmes d'enseignement; l'offre alimentaire en milieu scolaire; l'éducation nutritionnelle, au goût et à la consommation; mais aussi la pratique de l'activité physique et pour finir la prévention des problèmes de sur-poids et d'obésité, d'anorexie, de troubles du comportement alimentaire.

De plus, dans le cadre du PNNS un nouvel outil d'intervention éducative destiné aux classes de collège a été élaboré par l'INPES en collaboration avec l'Education nationale intitulé "Fourchettes et baskets". Il va permettre de mener un véritable travail éducatif avec les adolescents avec une approche positive de la santé. Les activités que cet outil propose ont pour but de sensibiliser les adolescents sur leur alimentation et leur activité physique, mais aussi mais aussi à les inciter à avoir une opinion sur l'environnement et l'alimentation qui leur sont offerts. Ces thèmes sont abordés par le biais de 6 chapitres :

Qu’est-ce qu’ils mangent ? : rapport à l'alimentation ; besoins nutritionnels,...

Activité physique, nutrition et santé : rapport des adolescents à l’activité physique et au sport ; liens entre alimentation et la pratique sportive ; promotion de l’activité physique.

Consommateur averti, consommateur citoyen : rapport des adolescents à la consommation; prise de conscience de l'influence de la publicité ; transformation des aliments ;

Rythmes alimentaires : répartition des repas dans la journée des ados ; informations sur le petit déjeuner, le goûter et la question du grignotage.

Alimentation et relation aux autres, relation à soi : dimensions sociales et culturelles de l’alimentation (influence des autres, du lieu, etc.) ; rapport individuel à l’alimentation (les 5 sens,...).

Le repas de midi : composition de ce repas ; la restauration scolaire.

Edité à 5000 exemplaires dans un premier temps, ce programme sera proposé gratuitement aux professionnels des collèges, sur commande. Il sera également diffusé aux infirmières et médecins scolaires conseillers techniques, aux centres de documentation des IUFM,...

L'école, véritable partenaire dans le changement des habitudes alimentaires a su mettre en place des actions visant à atteindre cet objectif. En étant un véritable acteur dans ce domaine, elle a permis de modifier les comportements au quotidien.

En novembre 2009, le ministère de la Santé et des Sports et l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) ont lancé un nouvel outil de communication à l'attention des français dont le but est d'aider les français à améliorer leurs connaissances sur leur alimentation et au besoin de leur proposer des solutions. Cette campagne d'information et de communication s'appuie sur des acteurs économiques du secteur alimentaire tels que la production, la distribution,... Ceux ci s'engagent à améliorer l'offre alimentaire en agissant de façon importante sur la qualité nutritionnelle de leurs produits. Du 2 au 21 novembre 2009, ces trois spots TV (* * *) d'environ 30 secondes chacun visent à sensibiliser la population, notamment sur le fait que le gras, le sucre et le sel ne sont pas forcement identifiables. Ils mettent en scène quelques aliments sortis de leur contexte habituel de consommation de façon surprenante. Chaque film se termine par une invitation à visiter le site mangerbouger.fr où'on peut découvrir la MADAM.

De plus, depuis quelques mois, on peut voir défiler en bas de nombre de publicités pour des produits alimentaires, un petit bandeau : "Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour" ; "Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière" ; "Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé" ou encore "Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas". Ces bannières sont obligatoires pour les publicités de tous les produits alimentaires ayant subi une transformation ainsi que les boissons ayant un ajout de sucre, de sel ou d'édulcorant.
Les marques peuvent malgré tout ne pas afficher ces bannières... en payant une taxe de 1.5% du cout de la publicité à l'INPES
(l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé, c'est un  organisme public du ministère de la santé).


La campagne média en 2009 est complétée par 3 annonces presse, diffusées dans de nombreux titres de la presse magazine reprenant la mécanique de la publicité audiovisuelle concernant l'identification du gras, du sel et du sucre dans les aliments qui peut parfois être faussée. Ces annonces renvoient également vers le site internet du PNNS pour de plus amples informations.

Des documents ont été édités par l'INPES, ces guides sont diffusés gratuitement par l'institut, ceux ci sont variés : guide alimentaire et nutritionnel pour tous, guide nutritionnel à l'usage des parents, des adolescents eux-mêmes, mais aussi livrets destinés aux professionnels de la santé.


Le PNNS a depuis peu mis en place la MADAM, la "Machine A Décoder les Aliments Mystérieux", sorte de guide alimentaire ludique permettant à la population de s'informer des apports nutritionnels des aliments qu'elle consomme. Le PNNS s'attache à en faire la publicité avec l'aide d'une campagne publicitaire télévisée s'appuyant sur l'image attrayante d'un robot féminin métallique.

On y trouve un comparateur d'aliments selon plusieurs grandes familles (charcuteries, fromages, plats cuisinés,...), mais aussi un guide à l'attention des consommateurs par rapport aux emballages alimentaires et leur décryptage, un guide afin de limiter sa consommation de sucre, de sel et de gras, et enfin un guide des bonnes habitudes alimentaires (rythme d'alimentation) favorables au maintien en bonne santé.

Grâce à des échelles, le consommateur peut visualiser quels sont les aliments les plus riches en matières grasse, en sel ou en sucre pour de nombreuses familles d'aliments : céréales du petit déjeuner et barres céréalières, pains, biscotte et viennoiseries, yaourts et desserts, fromages, boissons sans alcool, jambons, viandes, poissons, oeufs, charcuteries, garnitures, légumes et féculents,...

Ces actions en apparence simplistes sont le fruit de nombreuses études et travaux scientifiques, il est donc important de s'intéresser aux résultats obtenus avec la mise en oeuvre de ces nombreux moyens.

22 septembre 2009

Qu'est ce que le PNNS ?


Programme national nutrition santé ( PNNS ) 1.      

Dans le domaine alimentaire, la promotion de la culture alimentaire française contribue à fournir des repères favorables à la santé en associant l’alimentation et le choix des produits aux notions de goût, convivialité, plaisir, terroir. En ce qui concerne la production, l’objectif est de sensibiliser tous les acteurs de la chaîne alimentaire depuis les agriculteurs jusqu’aux distributeurs en passant par les différents transformateurs et intermédiaires. Des actions sont en cours avec les distributeurs et les fabricants agroalimentaires pour que soient pris en compte les objectifs nutritionnels définis au niveau national.

Depuis janvier 2001, la France s’est dotée spécifiquement d’une politique nutritionnelle, coordonnée par le ministère de la santé, dans un cadre plurisectoriel réunissant les secteurs concernés de l’agriculture et de l’alimentation, de la consommation, de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, de la recherche en concertation permanente avec les acteurs économiques et les consommateurs ainsi que les collectivités territoriales. Cette politique est mise en oeuvre via le « Programme national nutrition santé » (PNNS) qui vise neuf objectifs prioritaires, quantifiés, ainsi que neuf objectifs dits spécifiques (www.sante.gouv.fr, thème nutrition). Le terme nutrition est considéré dans une acception qui comprend tant les apports nutritionnels et donc l’alimentation que les dépenses énergétiques via l’activité physique dont l’augmentation est un objectif à part entière du PNNS.

Les stratégies et actions mises en oeuvre dans le cadre du PNNS s’appuient sur un certain nombre de principes majeurs : la validité scientifique des messages délivrés, garantie par des groupes d’experts réunis par les pouvoirs publics ; la valorisation de la culture alimentaire nationale et régionale, de la gastronomie et du plaisir alimentaire ; l’accent est essentiellement porté, dans les messages délivrés à la population, sur le régime alimentaire global et les aliments ainsi que l’activité physique.

En considérant la nutrition comme un déterminant de la santé, le PNNS s’intéresse globalement aux conséquences de l’état nutritionnel en termes de protection de la santé et en tant que facteur de risques de multiples pathologies fréquentes, coûteuses et causes de nombreux décès (maladies cardio-vasculaires, obésité, diabète, divers cancers…). Le PNNS évite toute stigmatisation qui pourrait s’exercer à l’encontre de personnes en situation de surpoids ou d’obésité, il n’édicte aucun interdit alimentaire et évite la culpabilisation.

Les différents enjeux

  • La prévalence de surpoids et d’obésité croît rapidement en France, spécialement depuis le début des années 1990 (20 ans de retard sur les Etats-Unis) ; mais surtout elle apparaît de plus en plus jeune (16% des enfants en surpoids contre 5% en 1980) et frappe plus nettement les populations défavorisées (25% des enfants défavorisés). Une fois acquise, elle est très difficilement réversible.

  • Les pathologies associées à une mauvaise nutrition (les maladies cardiovasculaires entraînent 170.000 morts par an ; le diabète « gras » touche plus de 2 millions de Français mais ce sont aussi les cancers, l’ostéoporose, l’anorexie…) pèsent très lourd dans les dépenses de l’Assurance maladie (ces pathologies coûtent 5 milliards d’euros par an, la part attribuée à la mauvaise nutrition atteindrait 800 millions d’euros).

  • Le premier PNNS (2001-06) a établi un socle de repères nutritionnels qui constitue désormais la référence française officielle. Conformes à la culture alimentaire française, ils associent à l’objectif de santé publique les notions de goût, de plaisir et de convivialité. Ils ont été validés scientifiquement et sont désormais largement reconnus pour leur pertinence. Ces repères ont été promus notamment grâce à un effort massif de communication par le biais de guides (plus de 5 millions d’exemplaires) et de campagnes de communication de grande ampleur.Le PNNS est aussi un outil vivant : un comité de pilotage réunit tous les mois des experts de santé publique, les administrations et les professionnels concernées (agroalimentaires, société civile) et constitue un petit parlement de la nutrition au sein duquel sont discutées toutes les initiatives. Il est présidé par le Pr. Serge Hercberg.

  •     Ce gouvernement a toujours marqué son attachement au sujet de la nutrition : 9 objectifs concernant les carences et les excès courants et 3 mesures de la loi de santé publique d’aout 2004 (dont le retrait des distributeurs à l’école et l’introduction de messages sanitaires dans les publicités alimentaires) lui sont consacrés. L’Etat a augmenté de 30%/an les moyens qu’il lui a dédié, ces deux dernières années.

   On observe tout dabord, neuf objectifs nutritionnels prioritaires figurant en grande partie dans la loi relative à la politique de santé publique :

1. Augmenter la consommation de fruits et de légumes

2. Augmenter la consommation de calcium

3. Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux

4. Augmenter la consommation de glucides

5. Diminuer la consommation annuelle d’alcool par habitant

6. Réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne

7. Réduire la pression artérielle systolique

8. Réduire de 20 % la prévalence du surpoids et de l’obésité

9. Augmenter l’activité physique quotidienne

Qui est conserné par l'action du PNNS?

Le PNNS est un programme plurisectoriels. Son action concerne différentes cibles : le grand public, les groupes à risques,les professionnels de santé, les professionnels de l'éducation, les travailleurs sociaux, les collectivités locales et territoriales, les associations ainsi que les acteurs économiques.

Maintenant que l'on connait, sur quelles cibles est basée l'action du Programme national nutrition santé, on peut se demander : Quelles sont ces actions?

Certaines de ces actions sont présentées sous forme d'objectifs.

Tout d'abord, le PNNS s'est fixé 9 objectifs nutritionnels prioritaires qui sont :

  • 5 objectifs portant sur des modications de la consommation alimentaire :

        - Augmenter la consommation de fruits et de légumes.

        - Augmenter la commation de calcium

        - Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux

        - Augmenter la consommation de glucides

        - Réduire la consommation d'alcool

  • 1 objectifs portant sur la modifications de l'hygiène de vie :

        - Augmenter l'activité physique

  • 3 objectifs portant sur des modifications des marqueurs de l'état naturel :

        - Réduire la cholesterolemie moyenne

        - Réduire la pression artérielle

        - Réduire la prévalence de surpoids et d'obésité

En plus de ces 9 objectifs nutritionnels prioritaires, le PNNS 1 (2001-2005) présente 9 objectifs spécifiques qui sont : 

1. diminuer la prévalance d'anémie ferriprive des femmes en âge de procréer.

2.Améliorer le statut en folates des femmes en âge de procréeer (notamment en cas de désir de grossesse), pour diminuer incidence des anomalies de fermeture du tube neural.

3. Promouvoir l'allaitement maternel.

4. Améliorer le statut en calcium et en vit D des enfants et ados et réduire la fréquence de l'anémie ferriprive chez les jeunes enfants.

5. Prévenir, dépister, limiter la dénutrition des personnes âgées et améliorer le statut en calcium et en vit D.

6. Réduire la fréquence de la déficience en iode.

7. Améliorer l'alimentation des personnes défavorisées en réduisant notamment les déficiences vitaminiques et minérales.

8.Protéger les sujets suivant des régimes restrictifs contre les déficiences vitaminiques et minérales; prendre en charge les problèmes nutritionnels des sujets présentant des troubles du comportement alimentaire.

9. Prendre en compte les problèmes d'allergies alimentaires.

La population doit pouvoir bénéficier d’actions concrètes et visibles permettant, en améliorant l’état nutritionnel, de réduire le risque de maladies et d'optimiser l'état de santé et la qualité de vie, à tous les âges de la vie. Pour cela, le PNNS 1 possède 6 principes généraux :

Les mesures et actions développées dans le cadre du PNNS s’appuient sur certaines règles :

  • Le choix alimentaire individuel est un acte libre.
  • Outre sa vocation biologique, l’acte alimentaire a une forte charge culturelle, sociale, affective ; c’est, en France, un moment de plaisir revendiqué. Le PNNS, prend en compte la triple dimension biologique, symbolique et sociale de l’acte alimentaire.
  • Le choix d’aliments et de plats comme le comportement alimentaire global doivent être éclairés par une information scientifiquement valide, compréhensible, et indépendante.
  • Les actions mises en œuvre par le PNNS ont comme finalité de promouvoir, dans l’alimentation, les facteurs de protection et de réduire l’exposition aux facteurs de risque vis-à-vis des maladies chroniques et, aux niveaux des groupes à risque, de diminuer l’exposition aux problèmes spécifiques.
  • Le PNNS prend en compte tant la composante apports nutritionnels que la composante dépenses, en particulier la dépense énergétique liée à l’activité physique, afin de maintenir un équilibre entre les deux.
  • Globalement toute action visant la consommation alimentaire humaine en général est orientée par les objectifs nutritionnels prioritaires. Chacune des actions prévue et mise en place, si elle vise un objectif particulier parmi les objectifs prioritaires, ne doit pas aller à l’encontre d’un autre de ces objectifs. Les stratégies et actions doivent être cohérentes, sans contradiction, ni explicite ni par omission. 

Pour atteindre ces buts le PNNS a développé 6 axes stratégiques :      

- Informer et orienter les consommateurs ; éduquer les jeunes

- Agir au niveau système de soins

- Impliquer les professionnels de l’industrie agroalimentaire et de la restauration collective

- Mettre en place des systèmes de surveillance alimentaire et nutritionnelle de la population

- Développer la recherche en nutrition humaine

- Engager des mesures et actions de santé publique complémentaires destinées à des groupes spécifiques de population

DEFINITIONS DES ACTIONS CONCERNANTS LES DIFFERENTES CIBLES:

    De 2001 à 2002, est mis en place le cadre référentiel collectif qui consiste à mettre au point les repères de consommation ( références pour les consommateurs et les acteurs concernés : professionnels de santé et de l'éducation, acteurs économiques, travailleurs sociaux,...)

  • Les 9 repères de consommation du PNNS (Pour la population générale) 

     De 2001 à 2005, est mis en place le cadre référentiel au niveau individuel. Cette action, se définit pas des outils pour aider le consommateurs à mettre en pratique des repères de consommation ( pour démontrer que quels que soient le mode de vie, les goûts, les habitudes alimentaires, l'âge, le sexe, il est possible "pour tous" de mettre en pratique les repères de consommation )

  • Les guides alimentaires du PNNS ( Voir annexe )

  • Les campagnes de lancement des guides Alimentaires de PNNS

  • Les affiches des campagnes du PNNS (repères de consommation, fruits et légumes, activité physique...)

  • Les encarts dans la presse des campagnes du PNNS

  • Les spots télé et radio des campagnes du PNNS

      Durant toute la durée de l'action du PNNS 1 (2001-2005), ont été mises en place des actions vers les enfants et les adolescents par des actions en milieu scolaire. On peut observer différentes cibles :

  • Les élèves : offre et environnement alimentaire

  • Les enseignants : Pédagogie

  • Les professionnels de santé scolaire

    Ensuite les actions dans le domaine médical qui ont été mises en place de 2001 à 2005. Ce sont des actions vers les professionnels de santé et le système de soin. Afin de mettre en place ces actions :

  • Des outils développés pour les professionnels de santé (voir annexe)

  • Des actions vers les établissements de soins / professionnels de santé

   De 2001 à 2005, on découvre une action sur l'offre alimentaire et sur la communication, pour se faire, ont été mises en place des actions vers les acteurs économiques :

  • Actions sur l'offre alimentaire

  • Message d'information

  • Décret " Publicité alimentaire " ( voir annexe )

    Puis, de 2001 à 2005 ont été mises en place des actions de terrain, qui sont les actions loco-régionales.

Le Programme National Nutrition Santé ( PNNS 2 ) :

Le Professeur Serge Hercberg, Directeur de recherches à l’INSERM,a rendu un rapport concernant un bilan du 1er Programme National de Nutrition Santé (PNNS 1) mené de 2001 à 2005 ainsi que des propositions de nouvelles stratégies pour le 2ème PNNS (2006-2010).

Le PNNS 2 (2006-2010) présente de nouveau, des objectifs que ce dernier c'est fixée afin de parvenir à son objectif général : améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs qu’est la nutrition.

Puis le PNNS 2 présente comme la PNNS 1, des objectifs spécifiques repris par la loi relative à la politique de santé publique mais ces derniers diffèrent de ceux du PNNS 1 :

1 – Réduire la consommation moyenne de chlorure de sodium (sel) à moins de 8g/personne et par jour ;

2 – Diminuer la prévalence d’anémie ferriprive chez les femmes en âge de procréer à moins de 3% ;

3 - Améliorer le statut en folates des femmes en âge de procréer, notamment, en cas de désir de grossesse, pour diminuer l’incidence des anomalies de fermeture du tube neural ;

4 - Promouvoir l’allaitement maternel ;

5 - Améliorer le statut en calcium et en vitamine D des enfants et des adolescents et réduire la fréquence de l’anémie ferriprive chez les enfants de 6 mois à 2 ans à moins de 2% et à moins de 1,5% chez les 2-4 ans.

6 - Prévenir, dépister, limiter la dénutrition des personnes âgées et améliorer leur statut en calcium et en vitamine D;

7- Réduire la fréquence de la déficience en iode à 8,5% chez les hommes et 10,8% chez les femmes

8 - Améliorer l’alimentation des personnes défavorisées en réduisant notamment les déficiences vitaminiques et minérales ;

9 - Protéger les sujets suivant des régimes restrictifs contre les déficiences vitaminiques et minérales ; prendre en charge les problèmes nutritionnels des sujets présentant des troubles du comportement alimentaire ;

10 - Prendre en compte les problèmes d’allergies alimentaires.

   Enfin le PNNS 2, possède tout comme le PNNS 1, des principes généraux qui sont maintenus et élargis et qui sont au nombre de dix :

- Le choix alimentaire est un acte libre, dans le contexte culturel et social propre à chacun ;

- Le mot nutrition doit être compris comme englobant la question des apports par l’alimentation et des dépenses énergétiques par l’activité physique ;

- Outre sa vocation biologique, l’acte alimentaire a une forte charge culturelle, sociale et affective : c’est en France un moment de plaisir revendiqué. Le PNNS prend en compte la triple dimension biologique, symbolique et sociale de l’acte alimentaire ;

- Les orientations développées, les messages promus dans le cadre du PNNS s’appuient sur une expertise scientifique organisée par les pouvoirs publics ;

- Les actions mises en oeuvre par le PNNS ont comme finalité de promouvoir, dans l’alimentation, les facteurs de protection et de réduire l’exposition aux facteurs de risque vis-à-vis des maladies chroniques, et au niveau des groupes à risque, de diminuer l’exposition aux problèmes spécifiques ; elles s’inscrivent notamment dans une volonté d’évolution favorable pour la santé des environnements alimentaire et physique des personnes ;

- Les stratégies, les actions et les messages du PNNS doivent être cohérents, sans contradiction, ni explicite ni par omission. Ils sont tous ordonnés en vue de réaliser les objectifs nutritionnels prioritaires retenus par ce programme ;

- La mise en oeuvre des actions majeures du PNNS s’effectue dans le cadre d’un dialogue avec les partenaires du programme présents dans son comité de pilotage, et au niveau régional dans le cadre défini par le plan régional de santé publique ;

- Les mesures incitatives sont privilégiées, notamment lorsqu’elles peuvent être adaptées aux différentes catégories d’acteurs. Cependant des mesures réglementaires peuvent être mises en place lorsqu’il s’avère nécessaire de répondre à des critères d’efficacité, voire d’égalité ;

- Toute forme de stigmatisation des personnes fondée sur un comportement alimentaire ou unétat nutritionnel particulier est bannie par le PNNS ;

- Aucun message émanant du PNNS ne saurait interdire ou bannir la consommation d’unquelconque aliment (si sa consommation n’est pas interdite par la réglementation).

En cinq années, un très grand nombre d’actions ont été menées. Elles ont permis de toucher l’ensemble des groupes sociaux, les enfants (notamment via l’école), comme les adultes ou les personnes âgées. Les professionnels de la santé, du secteur social, de l’alimentation, de l’éducation…sont les relais essentiels des interventions. Les objectifs du PNNS ont été repris dans le rapport annexé à la Loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004. Une évaluation nationale, par une enquête spécifique, est menée durant l’année 2006.

Si on parle de l'actualité concernant le PNNS, on ne peut passer outre, la fondation, la mise en place d''un troisième PNNS. 

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18 septembre 2009

Introduction

TIl est aujourd'hui parfaitement établi que l'alimentation et l'activité physique participent de façon essentielle à la prévention des maladies les plus répandues en France comme dans tous les pays industrialisés. Consciente de cet enjeu, la France a fait de la nutrition une de ses priorités en créant en 2001 le Programme National Nutrition Santé (appelé PNNS), mis en place par le Ministère de la Santé. Ce programme vise à prévenir les problèmes de santé de l'ensemble de la population en agissant sur un de ses déterminants majeurs : la nutrition.

Malgré les messages de santé publique, le pourcentage d'obèses français est passé de 8,5 % à 14,5 % entre 1997 et 2009 de la population adulte, soit 6,5 millions de personnes en 2009 selon une enquête rendue publique le 10 novembre 2009. Le constat est clair : l'obésité ne cesse de croître dans les pays industrialisés, alors que, paradoxalement, le milliard de personnes souffrant de sous-alimentation a été atteint en 2009. De plus, la fréquence des obésités sévères a augmenté, en passant de 1,5 % en 1997 à 3,9 % en 2009.

Afin d'enrayer ce phénomène de croissance de l'obésité, la France s'est dotée en 2001 du Programme National Nutrition Santé 1, et est ainsi le premier pays de l'Union Européenne à mettre en place une telle stratégie. En 2006 le PNNS1 arrivant à terme, la France décide de refondre sa politique nutritionnelle en mettant davantage l'accent sur la prévention, par le biais de l'éducation nutritionnelle, le dépistage plus précoce des troubles nutritionnels et enfin, en s'intéressant aux populations défavorisées et précaires.

Ce PNNS 2 s'achèvera en 2010, c'est pourquoi nous allons nous demander si la politique nutritionnelle de la France a atteint son objectif d'amélioration de l'état de santé de l'ensemble de la population. Pour cela nous définirons les rôles du PNNS, ses moyens de communication et enfin, ses répercussions.

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TPE PNNS
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